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Chaque dimanche matin, des vététistes se rassemblaient chaque week-end, encadrés par des bénévoles, pour partager un moment simple et convivial. Cependant, cette convivialité s’amenuise : le nombre d’événements diminue, les clubs s’essoufflent, et l’engagement bénévole baisse, remplacé par une nouvelle génération préférant rouler en toute liberté sur des tracés téléchargés.
Les clubs, véritables gardiens des sentiers, assurent leur entretien et négocient chaque passage, mais leur rôle devient fragile face à la baisse de participation. Par ailleurs, la désorganisation du calendrier, avec des chevauchements et des périodes creuses, complique la coordination des événements.
Les plateformes numériques ont profondément modifié la pratique : elles offrent plus de liberté, mais creusent aussi une fracture, car beaucoup oublient que ces traces sont souvent créées par des clubs, dont le travail invisible est pourtant essentiel pour préserver les terrains.
L’émergence du gravel et du VTTAE modifie la dynamique : le gravel séduit par sa simplicité, tandis que le VTTAE élargit le public mais pose des défis en termes d’organisation et de gestion des terrains. Les randonnées, peu coûteuses, ont une grande valeur, mais cette dernière est souvent sous-estimée, car elles reposent largement sur des bénévoles passionnés.
Enfin, les grands événements, comme le Roc d’Azur ou la Pass’Portes du Soleil, réussissent grâce à une organisation solide, un écosystème dynamique et une expérience unique. À l’inverse, les clubs locaux jouent un rôle crucial mais sont souvent sous-financés, ce qui met en péril la pérennité de cette pratique.
Conclusion:
Pour assurer l’avenir du vététisme, il est crucial de soutenir les clubs, valoriser l’engagement bénévole et renforcer la coordination des événements, afin de préserver cette pratique conviviale.